sept 16 2012
Cet article participe à l’événement inter-blogueurs « Pourquoi pas naturel ? » organisé par le blog Forme et bien-être. Si vous avez lu et apprécié cet article et qu’il vous a plu, rendez-vous du 1er au 11 octobre pour voter et choisir les trois articles qui auront retenu votre attention.
En permanence les évènements et circonstances réveillent en nous des pensées et émotions et nous voila parti dans de nombreuses direction sans même nous en rendre compte.
En ne faisant qu’un avec ce qui est, il n’y a plus de problème, simplement des évènements qui se déroulent. Ce qui va créer la souffrance, c’est la résistance à ce qui est. Un évènement se produit et est interprété comme négatif par notre mental et voila que nous allons résister pour l’éviter et ne pas avoir à y faire face. Quelque chose de considéré comme négatif peut être une opportunité de changement. Une de mes lectrices Annick à des difficultés pour marcher, cette situation l’a amené à la méditation, à la découverte de nombreux ouvrages et aujourd’hui, elle est en paix. Sans ces circonstances, elle ne serait peut-être jamais arrivée à faire tout ce chemin. Au final, ce handicap a été d’une certaine façon une bénédiction. Ne pas accepter ce qui est ne changera rien à la situation donc autant faire avec et apprendre de cette opportunité.
Ce qui est considéré comme positif ou négatif à au final la même valeur. Voici un conte taoïste découvert sur le blog de Régis www.moment-présent.com qui illustre à merveille cela.
Il était une fois un pauvre cultivateur de riz, qui avait un très petit champ juste assez grand pour nourrir sa famille.
Un jour, un troupeau de chevaux sauvages accoururent à travers le village. Ils couraient dans le champ de riz de l’agriculteur et se coincèrent dans la boue. Ils ne pouvaient plus sortir, ils étaient donc devenus les siens.
Son voisin accourut et dit : « Ce sont de bonnes nouvelles! Cette bonne fortune?! Vous êtes riche, c’est incroyable! “Et le cultivateur de riz dit:« Bonnes nouvelles, mauvaises nouvelles, qui sait? »
Quelques semaines plus tard, le fils de 12 ans de l’agriculteur a sauté sur l’un des chevaux sauvages pour effectuer une promenade,il fut jeté hors du cheval , et sa jambe cassa. Le voisin accourut et dit : «Oh non, il s’agit d‘une mauvaise nouvelle!» Et le fermier dit, «Bonnes nouvelles, mauvaises nouvelles, qui sait?»
Une semaine plus tard, un général chinois traversa le village de l’agriculteur sur le chemin de la guerre. Sur ce mois de mars, l’armée ordonna la réquisition de chaque garçon en bonne santé âgé plus de 10 ans. Donc, ils prirent tous les garçons dans le village, sauf le fils du fermier en raison de sa jambe cassée.
Le voisin vient en courant et dit : ‘Oui? Voilà d’excellentes nouvelles, quelle chance nous aussi! ‘Et le père répondit : « De bonnes nouvelles, mauvaises nouvelles, qui sait»
En ne faisant un avec ce qui se passe, on observe simplement ce qui est et il n’y a plus de problème. Les choses sont comme elles sont. Il n’y a rien à rajouter.
Tout peut arriver de toute façon donc autant être à l’aise avec ça. C’est la même chose avec nos pensées et affects intérieurs, on peut batailler ou regretter de ressentir ceci ou cela mais cela ne changera rien puisque de toute façon, c’est déjà là. En observant simplement et ne faisant pas d’histoire, on voit ce qui est et ce n’est pas grave de ressentir ceci ou cela. Ca finira bien par passer.
C’est d’ailleurs cet état que l’on cultive en méditant en voyant ce qui se passe dans notre tête mais en restant là assis sans partir dans ce qui nous dirait de faire cette pensée ou cette émotions. C’est là, bon bah pas de problème. Ca finira bien par partir de toute façon donc pas la peine dans rajouter une couche inutilement en bataillant avec ça.
C’est vraiment en ne recherchant plus rien du tout qu’on est en paix, à nouveau les choses sont comme elles sont. On peut avoir peur que certains évènements se produisent mais de toute façon la peur n’empêche pas le danger et cela peut se produire indépendamment de tout se qu’on pourra mettre en place contre cela. Bien sûr, c’est pas la peine de prendre des risques inutiles sous prétexte que tout peut arriver et de réunir des facteurs favorables. Un exemple pris par Bruno Lallement est celui de la mort, on n’y échappera pas de toute façon tôt ou tard. Ce n’est pas une raison pour ingurgiter n’importe quoi et ne pas faire attention à soi mais cela va arriver tôt ou tard donc autant l’accepter et faire avec. Cela donne un caractère précieux à la vie qui est courte et qui donc doit être savouré à sa juste valeur.
Chaque fois que l’on va résister à ce qui est en ne l’acceptant pas, on ne sera pas en paix. Une angoisse vient d’un écart entre nos attentes, nos idées sur les choses telles qu’elles devraient être et la réalité. Quand il n’y en a plu tout ça, on est tranquille.
En même temps, cela signifie que tout est possible, que la vie est un vaste champs de possibilités et ne se limite pas à nos simples limites et croyances sur ce est juste/faux, souhaitable/à éviter, etc.
Tous les phénomènes résultent d’un ensemble de causes et conditions qui une fois tous réunit ont permis à ce phénomène d’exister et de prendre forme dans la réalité. En étant vraiment en prise avec la réalité, on peut observer cela et apprendre alors qu’en refusant de voir les choses telles qu’elles sont, on n’apprend rien et on va répéter les mêmes choses encore et encore. On peut alors observer comment se forme notre bien-être et notre paix. C’est ainsi que petit à petit j’apprends.
Essayez par vous-même, ultimement il n’y a aucun problème, c’est notre mental qui va les créer de toute pièce. S’il y avait un véritable problème, on le ressentirait tous de la même façon hors les choses sont différentes pour chacun d’entres nous en fonction des croyances, attentes, idées reçus de chacun.
Je vous propose de lire cet excellent article d’Hannah du blog www.forme-santé-idéal.com qui explique également très bien les choses.
J’espère que cet article vous sera utile. Au plaisir de lire vos remarques dans les commentaires 😉
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