Et hop, le récit du mariage, c’est reparti. Après avoir partagé mes sources d’inspiration, je passe maintenant à une partie moins rigolote mais essentielle des préparatifs : l’organisation. Parce que oui, quand vous vous mariez, vous vous lancez dans un projet événementiel qu’il faut bien cadrer pour ne pas se faire bouffer (pour dire les choses clairement).
Le suivi des tâches
A partir du moment où le lieu est choisi et la date fixée, commence alors la quête des parfaits prestataires pour les différentes tâches. Avec Louis, nous nous sommes partagés les sujets : en gros, recherche du DJ, suivi de la salle et de la logistique pour lui, déco pour moi. Et nous nous sommes mis à deux sur la question du traiteur qui nous a bien occupés. Nous avons fait plusieurs dégustations avec de trouver notre bonheur. Il y a aussi la recherche des tenues dont je vous parlerai plus tard, les alliances… Pour suivre tout cela, un bon vieux tableau excel géré dans Google Drive, pour tout partager en direct. Avec un peu de discipline pour le mettre à jour régulièrement, ça marche très bien !
Le budget
Le nerf de la guerre, et aussi le sujet le plus délicat. On ne peut rien prévoir si on ne connaît pas son budget. Pour financer son mariage, il y a plusieurs écoles : ceux qui tiennent à tout payer eux-même, ceux qui font tout financer par leurs parents, et ceux qui font un mix entre les deux. Nous faisons donc partie de cette dernière catégorie. On a financé la moitié nous-même, et l’autre moitié a été prise en charge par une partie de nos parents. Ce n’est pas du tout évident, quand on est indépendant financièrement, d’accepter/de demander des sous à papa maman. Pourtant, il faut bien se dire que le jour-même du mariage n’est pas qu’une histoire à deux, c’est une fête de famille pour laquelle vos parents ont aussi (peut-être) envie de s’engager. Et sincèrement, sans leur gros coup de pouce, nous n’aurions pas pu réaliser le mariage de nos rêves. Grâce à eux, nous avons eu la chance de faire peu de compromis, et d’offrir ce que nous pensions être le meilleur à nos invités. Nous avons pu le faire car nos parents ne nous ont fait aucun chantage, ils n’ont jamais conditionné cette aide financière à une quelconque contrepartie, ils nous ont laissé faire ce qu’on voulait. J’imagine que c’est plus compliqué quand les parents financent le mariage et s’approprient toute l’organisation.
Les invités
Il faut rapidement constituer sa liste d’invités, pour pouvoir récolter les adresses et envoyer les faire-parts. Entre la famille et les amis, la liste s’allonge très vite. Au début des préparatifs, j’avais tendance à vouloir réduire cette liste. Je pensais à cette fameuse cérémonie laïque, et j’avais peur de partager ce moment très personnel avec des gens que je connaissais à peine. Et en fait, après le mariage je peux vous le dire : s’acharner à réduire sa liste d’invités, je pense que c’est une erreur. En fait, si le budget le permet, il ne faut pas s’interdire d’inviter beaucoup de monde, oui oui. Cette journée, c’est un moment de partage et de bonheur si intense qu’il faut en faire profiter tous les gens qui ont envie d’être avec vous. Et si ils ne veulent pas venir, ils ne viennent pas, et ça se fait très simplement. Du moins, c’est maintenant ma conviction !
Les faire-parts
L’envoi des faire-parts, c’est la première tâche bien concrète qu’on réalise. On les a envoyés entre trois et quatre mois avant le mariage, il paraît que c’est le bon timing (mais là encore, j’ai lu plein de choses différentes). Pour notre faire-part, on savait qu’on voulait quelque chose de très simple, format carte postale, et nous avions envie d’une illustration. On n’avait pas le budget pour faire réaliser une image, mais nous avons eu beaucoup de chance, car j’ai flashé sur une illustration mise en ligne sur un site d’illustrateurs. Sur cette image, on voit un couple de Parisiens, un grand brun et une blonde, un joli coup de crayon… on a tout de suite eu un coup de cœur. On a écrit à l’illustrateur pour lui expliquer le concept, et il a accepté de nous offrir les droits sur cette image. Il nous a même envoyé la haute définition du visuel. Un très joli cadeau ! Comme quoi des fois, il faut juste oser demander.
La déco
Ah, la déco… Un vaste sujet, probablement celui qui m’a le plus occupée. Au départ, on a de grandes ambitions, on veut faire plein de choses et si possible le maximum soi-même. Petit à petit, il faut composer avec la réalité, et surtout réussir à garder une vue d’ensemble sur ce qu’on fait. C’est probablement le plus difficile, car il est tentant de craquer pour mille et une petites choses avant de se rendre compte qu’on s’éparpille et que l’ensemble ne sera pas cohérent.
Mon conseil : ne pas se précipiter ! J’ai commencé par ouvrir un doc excel avec un onglet pour chaque sujet déco : la cérémonie à la mairie, la cérémonie laïque, la soirée, et quelque chose de transversal pour les enfants. À chaque nouvel objet acheté ou repéré, j’ajoutai une ligne dans mon tableau. J’y collectais aussi mes idées, que je conservais ou supprimais au fil des semaines. Avant d’acheter quoi que ce soit, j’essayais de me le représenter dans la déco globale. Petit à petit ça a pris forme, et j’arrivais à visualiser très précisément les différents espaces décorés. Je vous présenterai tout ça dans un article dédié.
La recherche du photographe et du vidéaste
C’est aussi quelque chose à prévoir très en amont, car les photographes sont bookés très vite. Ce poste représente un coût important, mais c’est ce qui vous restera une fois cette journée passée, donc c’est essentiel. De notre côté, le plus important était d’avoir un maximum de souvenirs de cette journée, et de voir des moments qui nous auraient échappés. Nous avons donc choisi un photographe conseillé par une amie qui fait des photos de mariage créatives réalisées en Provence, et qui fait des photos façon “reportage”, et qui nous a accompagnés du début des préparatifs jusqu’au bout de la nuit. Nous avons eu une grande quantité de photos mais il n’y a pas du tout de retouches, c’est vraiment le reportage “brut”.
Très vite, au moment des préparatifs, j’ai rêvé de pouvoir avoir un vidéaste. Le souvenir que représente un film complet de la journée est inestimable. Finalement nous avons eu beaucoup de chance (encore !), car une amie qui fait de la vidéo en amateur a accepté de relever cette mission. Marion, c’est une toute jeune fille qui a à peine 20 ans et un talent fou ; elle a réalisé un film au-delà de nos espérances, et je n’aurais jamais assez de mots pour la remercier. Donc là encore, mais ce n’est que mon avis : avoir une vidéo de son mariage, c’est juste magique.
La gestion du stress
Je termine avec le point le plus subjectif mais aussi le plus important des préparatifs. Le stress. Parents divorcés pour tous les deux, appréhensions, petites déceptions dues à des sujets divers… oui oui, c’est moche mais il faut bien le dire, tout n’est pas toujours tout rose. C’est vraiment avec les préparatifs qu’on prend conscience de la représentation sociale que véhicule un mariage.
En fait, le plus simple pour y faire face c’est de se concentrer sur les points positifs. Et normalement, il y en a à foison ! Personnellement, j’ai refusé de me prendre la tête avec des histoires qui n’en valaient pas la peine. J’ai appris à faire des compromis pour ne pas perdre de temps. Avec Louis, nous sommes restés soudés et clairs dans ce que nous voulions pour cette journée. Nous avons choisi de rire des petites contrariétés rencontrées. Surtout, j’ai pu compter sur mes témoins et mes amies. Elles n’ont jamais rechigné en écoutant mes histoires, et elles ont montré un enthousiasme constant pour tous les sujets liés au mariage, même les plus chiants (comme cette fois où j’ai fait un burn-out en bloquant sur le diamètre des étiquettes : 7 ou 8 cm ? Je ne suis pas folle, vous savez. #bridezilla). Ma soeur aussi a été un vrai appui sur lequel j’ai pu compter aussi bien pour les sujets très opérationnels (elle est beaucoup plus manuelle que moi) et les sujets familles (elle est aussi bien plus pédagogue).
En parlant d’amies exceptionnelles… la prochaine fois je vous parle de mon EVJF !
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