C’est une situation qui arrive régulièrement : votre esprit était réglé, vous alliez méditer chaque jour donc vous avez vendu votre télévision et transformé votre chambre en un jardin Zen minimaliste.
Mais votre fièvre spirituelle n’a duré que quelques jours, voir quelques semaines. Maintenant, il semble que votre enthousiasme pour la pratique a diminué. À ce stade, vous pensez vraiment à abandonner.
Ne lâchez pas. Ne faites pas cette erreur, l’échec et le fait d’être découragé est une partie naturelle de la discipline méditative. Je peux vraiment confirmer que la méditation suit les bonnes anciennes règles : échouer, échouer de nouveau, échouer mieux.
Considérons simplement ceci : votre esprit habituel est agité, il déteste méditer et proposera une excuse « rationnelle » pour vous convaincre de regarder une vidéo, de rester au lit ou même de faire la lessive, juste pour esquiver la séance quotidienne.
Si vous voulez pratiquer de manière cohérente, vous devez contrer l’attaque de chaque objection votre esprit présente. Je partage ci-dessous les arguments les plus courants avec un petit correctif pour chacun d’eux :
Je suis trop fatigué :
Cette excuse est de loin la plus répandue. Statistiquement, elle est également utilisée plus que tout autre.
Être trop fatigué pour méditer signifie que vous êtes drainés au point où vous ne pouvez même pas vous s’asseoir directement sur un coussin ou sur une chaise.
Sauf si vous êtes dans le coma ou agonisant sur votre lit de mort, vous pouvez méditer, vous pouvez arrêter ce que vous faites et regardez votre esprit pendant cinq minutes !
Voici ce que je recommande : avant d’annuler votre session, vérifiez la validité de votre situation : si vous vous sentez prêt à vous écraser dans votre lit tout de suite, alors par tous les moyens n’attendez pas et prenez un repos bien mérité, mais si vous prévoyez quelques préliminaires comme la vérification de vos messages Facebook ou ce qui est nouveau à la télévision, alors vous pouvez tout à fait réaliser 10 minutes de méditation minimum.
Je ne suis pas inspiré :
Moi non plus, je suis pas toujours inspiré et c’est OK. Vous n’avez pas à être inspirés, vous obtiendrez les mêmes résultats en méditant régulièrement. L’inspiration est un appât pour les débutants, il est destiné à être apprécié lorsque vous venez de découvrir la méditation et que tout semble génial et magique.
Le reste du chemin implique la persévérance, il s’agit de rester assis tous les jours. En bref, si vous n’êtes pas inspiré, réjouissez-vous, vous êtes entré dans la partie centrale de votre méditation où vous créez un chemin vers le changement réel.
Je suis trop en colère :
OK, la colère est un événement plutôt horrible à vivre. Pourtant, c’est aussi une hallucination complète, et la meilleure façon de voir à travers celle-ci est de s’asseoir pendant un moment pour avoir un masque à dépasser avec votre colère.
Quand vous êtes pris dans votre colère, je vous mets au défi de vous asseoir pendant sept minutes sans bouger, pour observer comment vous vous sentez. Peu à peu, vous devriez développer la bonne quantité de relaxation et de détente intérieure.
Je ne sais pas vraiment comment méditer :
Et je ne suis pas sûr que quelqu’un le sache ultimement, puisque c’est un processus d’essai et d’erreurs constantes. Vous pouvez être guidé par des méditations guidées et dès que vous avez des questions, vous demandez à une personne qui a plus d’expérience et qui sait.
Pour gagner du temps, coupez le sentiment que vous n’êtes pas prêt ou pas assez bon pour méditer efficacement. Vous êtes assez bon pour progresser et c’est tout ce qui compte.
J’ai trop de choses à faire :
La seule solution à cela est de pratiquer tôt le matin, ce qui présente trois avantages :
- Cela ajuste votre esprit au calme intérieur, et les conditions de votre journée pour plus de concentrations et de clarté.
- Cela empêche les autres de vous déranger : puisque vous pratiquez avant même qu’ils se réveillent, ils ne peuvent pas vous appeler ou marcher autour de vous frénétiquement vous demandant quelque chose à faire.
- Cela permet à votre méditation d’avoir la priorité avant toute autre chose.
En guise de conclusion, pour rester cohérent dans ma pratique, j’aime me rappeler une chose : la méditation est la meilleure façon que j’ai trouvé pour transformer chaque chose que j’éprouve, contrairement à la plupart des autres activités, ses avantages s’intègrent dans toute ma vie.
Oui, méditer demande de l’énergie mais puisque les effets se font sentir même quand je dors, pourquoi trouverais-je des excuses ? Pour gagner du temps ? C’est une valeur que je ne veux plus perdre. Profitez-en aujourd’hui pour vous rappeler tout cela ! Excellente journée à vous.